Perdre du poids pour gagner en qualité de vie ?

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Si nous avons bien conscience de l'intérêt de la perte de poids pour limiter les risques de complications liés à l'obésité, nous ne savons que peu de choses de l'impact d'une perte de poids sur la qualité de vie. Une étude a veillé à remédier à ce manque :

Chez les personnes en situation d’obésité, la perte de poids est fondamentale pour limiter le risque de complications (cardiovasculaire, respiratoire, dyslipidémie, diabète…). Mais s’il y avait autre chose ? S’il était nécessaire de perdre du poids pour gagner en qualité de vie ? C’est ce qu’a cherché à vérifier une étude menée par l’Université de Pennsylvanie School of Nursing. Décryptage.

La qualité de vie, facteur bien souvent oublié en cas d’obésité

Si les études se sont multipliées ces dernières années afin d’évaluer les risques de l’obésité liés à la santé, force est de constater que le corps scientifique a longtemps laissé de côté le facteur qualité de vie chez des personnes en situation d’obésité. On sait par exemple que le risque cardiovasculaire est multiplié par 3 chez des femmes obèses avec une maladie métabolique, qu’une personne obèse a 3 fois plus de risque de souffrir d’un diabète de type 2 ou encore 2 à 5 fois plus de risque de développer certains cancers digestifs. Mais qu’en est-il de l’impact de l’obésité sur la qualité de vie ?

Mesurer l’évolution de la qualité de vie en fonction des traitements

L’étude de l’Université de Pennsylvanie School of Nursing a suivi des patients obèses durant un an et a mesuré l’évolution de la qualité de vie générale mais aussi celle liée au poids. Les participants à ladite étude ont tous suivi différents traitements destinés à la perte de poids et, selon le groupe, ont bénéficié de :
- séances de thérapie cognitive comportementale (TCC) ;
- séances de thérapie cognitive comportementale (TCC) et liraglutide (un anti-diabétique qui agit sur l’hémoglobine glyquée mais aussi sur les récepteurs de l’hypothalamus, permettant de contrôler la faim et la satiété) ;
- ou séances de thérapie cognitive comportementale (TCC), liraglutide et alimentation à portions contrôlées.

Bon à savoir : la thérapie cognitive comportementale est une thérapie centrée sur l’apprentissage de nouveaux comportements plus adaptés afin de permettre à la personne en souffrance de réagir de manière plus adéquate.

Perdre du poids pour gagner en qualité de vie, des améliorations significatives

Les résultats ont montré qu’une intervention via la thérapie cognitive comportementale, avec ou sans liraglutide (3 mg/d) avait généré des « améliorations cliniquement significatives » tant au niveau de la qualité de vie en générale que de la qualité de vie liée au poids. Les participants ayant bénéficié d’une TCC et de liraglutide avaient d’ailleurs des meilleurs scores de qualité de vie que ceux ayant juste bénéficié de TCC. Ariana Chao, qui a dirigé l’étude, se félicite de ces résultats et souligne « les avantages potentiels pour la perte de poids et la qualité de vie en combinant TCC et liraglutide ».

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Source :
University of Pennsylvania School of Nursing

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