Bientôt un mois que le confinement a commencé et que nous avons dû revoir toutes nos habitudes et notre mode de vie. Télétravail, école à la maison, chasse aux œufs de Pâques dans le salon, déjeuner et goûter à préparer chaque jour… Justement, quelles sont les impacts du confinement sur l’alimentation ? Mange-t-on davantage, passe-t-on plus de temps en cuisine, accumule-t-on les grignotages ? Décryptage.
Un mois de confinement, quelles conséquences sur l’alimentation ?
1- La préparation des repas
Les 15 premiers jours : plein de bonne volonté, vous avez cuisiné comme jamais. Pain maison, plats mijotés, pâtisseries maison, festins seul ou en famille… vous avez enchaîné le fait-maison. Seulement voilà, vous avez tout donné ces deux premières semaines et, à l’annonce de la prolongation du confinement, vous avez capitulé. Les 15 jours suivants ont mis à l’honneur les surgelés et ont favorisé votre créativité : vous savez à présent accompagner vos pâtes de 14 manières distinctes. Mais pour les semaines restantes ? Faut-il enfiler le tablier au nom de l’équilibre alimentaire quitte à y passer beaucoup de temps ? Dites-vous que pour manger équilibré, il vaut mieux préparer des recettes simples avec un maximum de produits bruts. Prévoir la liste des repas à venir peut aussi être une astuce pour gagner du temps : si vous avez des oignons dans vos trois prochains repas, vous pouvez en faire cuire davantage une seule fois pour les réutiliser dans vos recettes à venir.
Vous n’êtes pas obligé de renoncer aux surgelés, bien au contraire : les légumes surgelés sont adaptés en période de confinement !
2- La liste de courses
Les 15 premiers jours : vous vous êtes rué sur les produits qui se conservent comme les féculents, les conserves ou encore les surgelés. Vous aviez donc 3 kilos de farfalle, 2 kilos de riz, 6 conserves de haricots verts, 9 de lentilles… Quant à votre congélateur, vous avez dû redoubler d’ingéniosité pour parvenir à le fermer. Prêt pour un confinement d’une année ! Puis, les 15 jours suivants, vous avez fait des courses au gré de vos envies. Passée l’angoisse des ruptures de stock, vous avez recommencé à faire des courses sans liste mais simplement avec vos envies. Ce n’est guère la solution… Pour les semaines restantes, retrouvez vos bonnes habitudes du début du confinement, favorisez conserves et surgelés. Mais donnez davantage de place aux produits frais, certains se conservant mieux que d’autres : oignons, carottes, pommes de terre, courges, agrumes, pommes (au frigo pour ces dernières).
3- Le contenu de l’assiette
Les 15 premiers jours : vous vous êtes dit (et nous aussi) que quitte à être confiné autant bien manger. Vous avez tout misé sur le plaisir : burgers maison, fondants au chocolat, parmentier de canard, crêpes, goûters gargantuesques… Vous vous êtes régalé jusqu’au moment où vous êtes monté sur la balance. Panique à bord, vous n’aviez pas atteint ce poids depuis Noël 2016 ! Adieu summer body ! Les 15 jours suivants ont ainsi été placés sous le signe de la résilience. Place aux légumes vapeur, au poisson blanc et adieu aux petites douceurs sucrées. Deux semaines durant lesquelles, en avalant votre poêlée de légumes vapeur, vous vous êtes répété « équilibre alimentaire ». Seulement voilà, aujourd’hui la vue des brocolis vous provoque presque un haut-le-cœur et le poisson, vous le préférez au chocolat. Mais quelle stratégie adopter pour les semaines restantes ? Se souvenir qu’équilibre alimentaire ne signifie pas seulement légumes vapeur et poisson blanc. Pensez à l’assiette idéale : 50% de fruits et légumes, 25% de féculents plutôt complets et 25% de protéines (animales ou végétales).
4- Le goûter
Les 15 premier jours : vous n’aviez jamais autant apprécié le goûter, aussi loin que vos souvenirs remontent. Vos goûters ont rimé durant deux semaines avec créativité et gourmandise, mais aussi avec calories et sucres. Et, si vous êtes humain, vous avez très probablement ouvert le placard à gâteaux ou le frigo plus que jamais. Si c’était bien agréable pour le palais, ça l’est beaucoup moins pour les poignées d’amour. Les 15 jours suivants, vous aviez deux possibilités : adopter la théorie du foutu pour foutu, continuer à vous régaler avec des crêpes, des cookies, des madeleines et autres merveilles sucrées ou bien arrêter le goûter et verrouiller le placard à gâteaux. Bonjour les frustrations ! Que faire pour les semaines restantes ? Transformez vos grignotages un goûter intelligent et équilibré ! Oui, le goûter peut s’inscrire dans une alimentation équilibrée, à condition de bien le choisir…
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5- L’apéro
Les 15 premiers jours : comme un air de début d’année, ces jours vous ont rappelé vos bonnes résolutions du 1er janvier (ou du 2) : pas une goutte d’alcool ou presque. Vous avez préféré l’eau, le café, le thé… Votre état d’esprit était « un esprit sain dans un corps sain ». Mais voilà, à l’annonce de la prolongation du confinement, vous vous êtes dit qu’une petite cuite pour oublier vous ferait du bien. Et vos amis ont commencé à vraiment vous manquer. Aussi, les 15 jours suivants, vous avez reprise votre rythme d’antan, voire même plus, et avez enchaîné les apéros Skype. Résultat : vous avez triplé votre consommation de vin, vous savez décapsuler une bière avec les dents et déboucher une bouteille avec une chaussure. Pour préserver votre foie et limiter les calories vides, il vaudrait mieux adopter une consommation modérée… Si ce mot n’est pas toujours facile à lire, pensez aux conséquences à court et long terme que peut avoir l’alcool sur notre organisme. Aussi, pour les semaines restantes, remplacez la bière quotidienne par une citronnade voire un smoothie, votre corps vous dira merci. Vous avez vraiment envie d’un verre ? Allez-y, mais favorisez le vin rouge. Et si le premier verre appelle le second, très bien mais arrêtez-vous là !
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